SWAM : l'interview avant la Fête de la Musique

Le 24 juin prochain, SWAM est à l’affiche de la Fête de la Musique de Woluwe-Saint-Lambert. Le jeune rappeur de 22 ans, vainqueur du Concours Tremplin en février dernier, nous donnait il y a quelques jours sa première interview. Retour sur cet échange qui nous permet de mieux cerner son univers.

Bonjour SWAM, tu vas bientôt jouer à La Fête de la Musique de Woluwe-Saint-Lambert. Est-ce que tu connais cette commune ? 

Oui je connais ! Je viens de Bruxelles-Sud, j’ai toujours grandi ici.

D’où t’es venu ta passion pour la musique ? 

Cela fait super longtemps que j’écoute du rap. J’ai toujours été passionné de musique: mes darons écoutaient beaucoup de jazz, de rock. J’ai fini depuis par trouver mon style à moi, grâce aussi à mon grand frère qui m’a fait découvrir des sons de LA SMALA. De là, j’ai été piqué par le rap belge, j’ai vu que c’était possible de faire de la musique et petit à petit, j’ai commencé à écrire des textes.

Revenons à aujourd’hui : qu’est-ce qui occupe principalement ton esprit ? 

Pour l’instant, c’est mon concert à la Fête de la Musique mais aussi les examens, car c’est dur d’avoir les deux en même temps. Devoir choisir entre école et passion. 

C’est vrai que le mois de juin est bien chargé pour les étudiant·e·s : quelles études suis-tu ?

Je fais des études de journalisme et communication.

Ou te vois-tu plus tard musicalement parlant ?

J’aimerais bien en vivre, rester dans la culture musicale et du rap, aussi à côté de ça, je suis ingé son, j’ai un studio « à la dar ». Donc j’ai envie de rester dans ça (ingé son) et en bonus être rappeur. 

Quelles sont tes influences musicales actuelles ?

J’ai beaucoup d’amour pour les petits artistes belges.

Dans quel style de rap plus précisément ? 

J’aime beaucoup le rap conscient, le rap « oldschool » avec des bons textes…Pour moi, c’est le plus important. Je n’aime pas trop le rap actuel, je préfère le rap underground. 

Comment tes proches et ton entourage voient-ils ta carrière ? 

Tout le monde me soutient. Il sont d’ailleurs parfois étonnés des proportions que ça peut prendre par moment. Comme je l’ai dit, c’est mon grand frère qui m’a fait connaitre le rap donc il me soutient à fond, c’est mon premier fan.

Et comment décrirai-tu ta musique ?

Je dirai que c’est quelque chose d’introspectif, la musique m’aide à mettre des mots sur ce que je ressens, sur ce que je veux faire plus tard et ma mentalité.
c’est de la musique personnelle, mais j’aimerais que ça s’élargisse aussi. 

Est-ce qu’il y a certaines difficultés que tu as surmonté depuis le début de ta carrière ?

Pour moi, je dirai que c’est l’écriture. C’est le plus dur pour moi, car je n’ai pas tout le temps la tête à ça et je n’ai pas souvent le temps d’écrire et de me consacrer à 100 % au rap avec l’école.

Est-ce qu’il y a quelque chose qui te rend particulièrement fier ? 

Ma victoire au concours tremplin et mon collectif « Danish studio » , j’en suis très fier, car nous sommes indépendants et on peut faire ce qu’on veut et pas « juste pour la fame », mais pour l’amour du rap. A « Danish studio » nous sommes trois, il y a « le morveux », qui s’occupe des visuels et puis « Sicky » et « Thesco »; deux autres rappeurs.

Qu’est-ce qu’on peut te souhaiter pour la suite SWAM ? 

Juste faire un maximum de scènes, c’est l’objectif principal, c’est ce qui me fait le plus vibrer. 

Retrouvez SWAM à 18h30 le 24 juin sur la scène de la Fête de la Musique Place Saint-Lambert, et sur les plateformes avec son EP « TESCO » qui devrait sortir à la fin de l’été, avant un petit EP en solo.